Récemment, le récit dans l'espace Web3 a commencé à se diriger vers "IA +", surtout après le lancement de Sora par OpenAI. Beaucoup ont clairement ressenti que l'IA n'est pas seulement une tendance passagère dans un cycle de battage médiatique, mais qu'elle a véritablement le potentiel de devenir la prochaine couche technologique fondamentale, tout comme l'Internet mobile l'a fait. En fin de compte, qu'il s'agisse de génération de texte, de création d'images ou d'inférence et d'entraînement de grands modèles, l'essence de l'IA tourne toujours autour d'un terme clé : puissance de calcul.

C'est précisément là que réside le problème. Les services d'IA que nous utilisons aujourd'hui peuvent sembler "gratuits" et "intelligents", mais en coulisses, ils reposent sur une structure de ressources extrêmement centralisée : des GPU haute performance sont monopolisés par de grandes entreprises, laissant peu d'accès aux développeurs ordinaires ; la souveraineté des données est perdue au moment où les données sont téléchargées, et "l'anxiété de consommation d'énergie" est devenue une nouvelle source de pollution numérique. Web3 a toujours prétendu "reconfigurer les relations de valeur", alors existe-t-il un projet dans le domaine de l'IA qui offre une solution véritablement sincère ?

Par coïncidence, j'ai récemment essayé un nouveau projet appelé Gplusck. Plutôt que de se positionner comme une "plateforme IA", Gplusck introduit le concept d'un "système d'exploitation IA décentralisé", ce que j'ai trouvé assez intrigant. J'aimerais partager mes expériences et mes réflexions sur l'utilisation et l'exploration du projet.

Au départ, j'ai été attiré par sa fonctionnalité de "NFT d'empreinte carbone". En termes simples, chaque fois que vous contribuez à la puissance de calcul, le système génère un certificat de carbone traçable basé sur votre type d'électricité local (comme l'énergie solaire, hydraulique ou thermique). Ce certificat de carbone peut être échangé, détruit ou utilisé comme incitation verte dans la participation à DeFi. Pour la première fois dans le Web3, j'ai vu l'"énergie verte" non pas juste comme un slogan, mais vraiment inscrit dans des contrats intelligents sur la chaîne.

Après une exploration plus approfondie, j'ai découvert que Gplusck a fait plusieurs innovations architecturales techniques. Par exemple, son mécanisme de fragmentation de la puissance de calcul décompose les grandes tâches d'entraînement IA en "microcellules computationnelles", qui sont intelligemment programmées en fonction des performances des nœuds, de la latence et du type d'énergie. La transmission de données utilise le cryptage quantique et la fragmentation invisible, avec des bacs à sable de conformité des données intégrés pour diverses juridictions, un avantage significatif pour la conformité du projet. Même l'entraînement des modèles intègre l'AutoML et l'apprentissage fédéré, garantissant que les données "ne quittent jamais l'environnement local."

De plus, Gplusck ne concerne pas seulement des idéaux. Le projet propose un outil low-code appelé GemForge. Je l'ai testé et j'ai découvert que vous pouvez réellement construire une dApp "marché de prédiction + oracle IA" simplement en faisant glisser et en déposant des composants, très convivial pour les utilisateurs non techniques. J'ai également parcouru la bibliothèque de modèles ModelVerse officielle, qui propose déjà plus de 800 modèles pré-entraînés pour utilisation, couvrant des domaines tels que la santé, la finance et la modération de contenu.

Bien sûr, il y a encore des domaines à améliorer. Actuellement, le réseau n'a pas un grand nombre de nœuds d'accès, et la latence computationnelle dans certains scénarios est moins qu'idéale, surtout avec la coordination multi-nœuds, il reste donc une marge d'optimisation. L'équipe affirme qu'elle déploiera un centre de calcul alimenté par l'énergie solaire de 50 MW dans le Sahara cette année, ce que j'attends avec impatience de voir en pratique. De plus, d'un point de vue tokenomique, GPUCK utilise un modèle de gouvernance déflationniste et de staking typique. Bien que le design soit solide, son succès dépend du marché réel de la puissance de calcul et des scénarios de trading de données, sinon, il risque de tomber dans le piège de "beaucoup de discours, peu d'utilisation".

Dans l'ensemble, Gplusck n'est pas le genre de projet qui m'étonne immédiatement, mais plus je l'explore, plus j'apprécie son architecture solide et son potentiel dans le monde réel. Si vous êtes intéressé par l'IA et la puissance de calcul, ou par l'infrastructure Web3, je vous recommande de prendre un peu de temps pour en apprendre davantage à ce sujet.

Enfin, une question pour vous : avez-vous suivi des projets "IA + Web3" récemment ? Y en a-t-il que vous pensez aborder véritablement des problèmes fondamentaux ? N'hésitez pas à partager vos réflexions dans les commentaires !

(Avertissement : Cet article reflète uniquement des opinions personnelles et ne constitue pas un conseil en investissement. DYOR.)