Selon Blockworks, la Chambre des représentants des États-Unis a adopté la loi sur l'innovation financière et la technologie pour le 21e siècle, également connue sous le nom de loi FIT21. Il s’agit de la deuxième législation axée sur la cryptographie à être soumise au Congrès ce mois-ci. Le projet de loi a été adopté par 279 voix contre 136, avec 71 démocrates votant pour.

Trois amendements au projet de loi ont été examinés, proposés par les représentants Greg Casar, D-Tex., Brittany Pettersen, D-Col., et Ralph Norman, R-S.C. L'amendement de Casar visait à réduire la limite de collecte de fonds participatif pour les entités cryptographiques de 75 millions de dollars à 5 millions de dollars, mais il n'a pas été adopté. Cependant, les amendements proposés par les représentants Pettersen et Norman ont été avancés.

L'amendement de Norman appelle le département du Trésor, la CFTC et la Securities and Exchange Commission à mener une étude conjointe et à soumettre un rapport au Congrès identifiant toutes les entreprises d'actifs numériques appartenant à des « gouvernements d'adversaires étrangers ». Cet amendement a été inspiré par l'implication de la Chine dans Prometheum, la première société de cryptographie à recevoir une licence de courtier à usage spécial de la SEC en 2023.

L'amendement de Pettersen étend la loi sur le secret bancaire pour inclure les entités d'actifs numériques dans la définition d'une « institution financière ». Il commande également une étude pour évaluer les risques posés par les intermédiaires centralisés dans les zones où la lutte contre le blanchiment d'argent n'est pas aussi stricte. Pettersen a déclaré que cet amendement, ainsi que le projet de loi sous-jacent, assureront une meilleure surveillance du marché des actifs numériques et soutiendront le travail des régulateurs visant à protéger les consommateurs et les investisseurs.

La loi FIT21 est désormais soumise au Sénat. Cependant, la Maison Blanche a exprimé son opposition à la législation, affirmant qu'elle ne protège pas suffisamment les consommateurs et les investisseurs qui s'engagent dans certaines transactions d'actifs numériques. L’avis du 22 mai n’indiquait pas explicitement que le président Joe Biden opposerait son veto à la mesure si elle parvenait à son bureau. Ce commentaire fait suite à la récente déclaration de la Maison Blanche selon laquelle elle bloquerait la résolution commune 109, qui vise à annuler le Staff Accounting Bulletin (SAB) 121 de la SEC. La résolution a été présentée au bureau du président la semaine dernière après avoir obtenu le soutien des deux partis à la Chambre et au Sénat.